Quand on est reconnaisssant, on l’est en toutes circonstances. Un râleur se plaindra même s’il vit au paradis… Si nous ne sommes pas reconnaissants, alors qui peut l’être ? Ne sommes-nous pas environnés par les dons de Dieu ? Ne sommes-nous pas entourés par les présents de la Perfection-Bénie ? N’at-t-elle pas allumé une lampe étincelante dans notre demeure ? … Voyez comme chacun de nous est encerclé par ses faveurs, et la quantité de grâce divine qui descend sur nous ! Et comme notre cœur répond souvent à son appel !… Si nous ne sommes pas contents maintenant qui le sera ?
Remercier en paroles est inutile. Il y a deux manières efficaces de remercier. Premièrement, en prenant conscience de la sensibilité spirituelle qui éclaire le cœur par les brillantes étoiles du bonheur et le réjouit par les bonnes nouvelles du Miséricordieux. Deuxièmement, en agissant, c’est-à-dire, en vivant en accord avec le bon plaisir du Seigneur, en ornant notre être de ses attributs divins et en essayant de soulager la souffrance et la misère des hommes.
Si un homme ne fait pas cela, il aura beau louer Dieu et lui offrir des millions de remerciements par seconde, il n’en tirera aucun résultat. Ce ne seront que paroles mortes. En conséquence, nous devons être très heureux, contents, comblés, satisfaits, joyeux, parce que nous sommes plongés dans l’océan des bienfaits de Bahá’u’lláh… Un homme réfléchi profite des dons et des bienfaits de Dieu.
(Paroles de ‘Abdu’l-Bahá tirées du Diary of Mirza Ahmad Sohrab, février 14, 1914, Page 186, 187- traduction provisoire, P. Spierckel)
mercredi 26 février 2014
Solitaire
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