mercredi 26 février 2014

Quand on est reconnaissant

Quand on est reconnaisssant, on l’est en toutes circonstances. Un râleur se plaindra même s’il vit au paradis… Si nous ne sommes pas reconnaissants, alors qui peut l’être ? Ne sommes-nous pas environnés par les dons de Dieu ? Ne sommes-nous pas entourés par les présents de la Perfection-Bénie ? N’at-t-elle pas allumé une lampe étincelante dans notre demeure ? … Voyez comme chacun de nous est encerclé par ses faveurs, et la quantité de grâce divine qui descend sur nous ! Et comme notre cœur répond souvent à son appel !… Si nous ne sommes pas contents maintenant qui le sera ? Remercier en paroles est inutile. Il y a deux manières efficaces de remercier. Premièrement, en prenant conscience de la sensibilité spirituelle qui éclaire le cœur par les brillantes étoiles du bonheur et le réjouit par les bonnes nouvelles du Miséricordieux. Deuxièmement, en agissant, c’est-à-dire, en vivant en accord avec le bon plaisir du Seigneur, en ornant notre être de ses attributs divins et en essayant de soulager la souffrance et la misère des hommes. Si un homme ne fait pas cela, il aura beau louer Dieu et lui offrir des millions de remerciements par seconde, il n’en tirera aucun résultat. Ce ne seront que paroles mortes. En conséquence, nous devons être très heureux, contents, comblés, satisfaits, joyeux, parce que nous sommes plongés dans l’océan des bienfaits de Bahá’u’lláh… Un homme réfléchi profite des dons et des bienfaits de Dieu.
 (Paroles de ‘Abdu’l-Bahá tirées du Diary of Mirza Ahmad Sohrab, février 14, 1914, Page 186, 187- traduction provisoire,  P. Spierckel)

Solitaire

‘Abdu'l-Bahá.

Il est Dieu ! Ô toi qui crois en Dieu ! J’ai reçu ta lettre. Tu t’y plains de ta solitude. Ne sois pas triste ! Tu n’es pas seul car Dieu est ton compagnon et ton confident ! On se sent solitaire parce qu’on oublie Dieu. Si l’on est conscient de Dieu on n’est pas seul. Même au milieu d’un grand désert pelé, sauvage et désolé, Dieu est présent. Dans ce monde de poussière le ciel est souvent obscuri par de sombres nuages. Le tonnerre gronde, parfois l’éclair luit, la neige ou la grêle peuvent tomber, un ouragan peut souffler ou une grosse inondation descendre des collines, mais ne pense pas que tu es le seul à connaître ces épreuves. Si toutes les créatures de Dieu connaissent la douleur c’est pour qu’elles ne placent pas leur affection dans ce monde, pour qu’elles cherchent confort et repos dans le Royaume divin et qu’elles s’efforcent de gagner l’amour céleste. Ainsi soit heureux dans ton cœur et confiant dans l’avènement de la bonne nouvelle céleste. Que sur toi repose la Gloire du Tout-Glorieux. ‘Abdu’l-Bahá Abás. D’après l’anglais de Moojan Momen, traduit de Khatirat-i-Habib (vol 1, nouvelle édition Allemagne 1998, p. 303).